La structure de la magie tome 1 langage et thérapie

 

Résumé

Vous tenez entre les mains le livre fondateur de la pnl, approche visant la compréhension, l’optimisation et la transmission des stratégies d’excellence dans tous les domaines de l’activité humaine: leadership, commerce, éducation, sport de haut niveau, management, développement personnel… Son objet est l’étude des changements réussis. Au départ destiné aux psychologues, aux thérapeutes et aux médecins, il a élargi son audience à tous les agents de changement: dirigeants, managers, consultants, formateurs, coachs, personnes en quête de bien-être et de réussite. Nourri par une époque riche en innovation technologiques et humaines, La structure de la Magie est un duo d’ouvrages audacieux, pédagogiques et visionnaires.

Par Richard Bandler et John Grinder, Edition de 2015, 296 pages.

Chronique du livre La structure de la Magie Tome 1 Langage et thérapie

Présentation

Ce livre est le résultat du travail des cofondateurs de la pnl. Axé sur la linguistique, nous découvrons comment le langage reflète notre vécu. On se rend compte que l’on peut comprendre comment une personne vit ses expériences en prenant en compte sa manière de s’exprimer. La langue est l’outil le plus sophistiqué que possède l’être humain. Elle permet de communiquer nos expériences avec autrui. En étudiant les techniques d’intervention de certains thérapeutes, Bandler et Grinder mettent au jour une suite de stratégies de dialogues à utiliser avec les patients dans le but de créer du changement. Cet ensemble de stratégies comporte des questions précises à poser au patient en fonction de ce qu’il dit. Cet outil se nomme le méta-modèle et fait parti de la boîte à outils de la programmation neurolinguistique. A l’époque de ce livre, cette dernière n’existe pas encore.

A travers le livre, nous découvririons:

  • Le méta-modèle
  • Les différentes modélisations humaines:
  • Distorsion
  • Suppression/omission
  • Généralisation
  • La reconstitution de l’expérience
  • L’imagination guidée
  • Des retranscriptions de dialogues avec l’utilisation du méta-modèle.

Pour bien comprendre, le méta-modèle est un ensemble de questions à poser qu’il est possible d’utiliser dans n’importe quelle situation de communication.

Qu’es qu’un modèle?

Pour naviguer dans le monde, en tant qu’être humain nous avons besoin d’une carte pour faciliter nos déplacements. La pnl nomme cette carte le modèle. Chacun d’entre nous avons des modèles qui diffèrent et qui ont été construit au fur et à mesure par notre vécu. Le modèle permet plusieurs choses, d’une part il permet de se repérer dans le monde de manière rapide il a donc une fonction d’optimisation. Pour mieux comprendre ce que c’est, on pourrait remplacer le mot par carte, représentation, point de vue sur le monde ou encore des lunettes à travers lesquels on voit le monde.

Notre représentation n’est pas la réalité, le modèle se construit à travers des modifications que les auteurs Richard Bandler et John Grinder ont mis au jour.

  • Distorsion
  • Suppression/omission
  • Généralisation

Ces 3 processus nous poussent à modifier nos représentations du monde et par conséquent nos expériences. Ce sont des processus que le langage reflète et donc que l’on peut détecter. Ils sont bien sur inconscient.

 

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Distorsion

Le processus de distorsion tend à modifier notre réalité et à transformer des processus que l’on vit en quelque chose de continuel qui peut être changé en événement figé.

  • Le processus qui tend à transformer des événements en processus se nomme nominalisation.

Exemple: J’ai pris ma décision. Ici on a un événement qui est fini et par conséquent figé. Cela peut paraître comme inchangeable.

Je suis en train de prendre ma décision est un événement qui est en cours et donc modifiable.

Dans la distorsion, on retrouve aussi la lecture de pensée. C’est le fait de savoir ce qu’une personne peut penser à propos de nous ou de quelque chose.

Exemple: Je vois bien qu’elle ne m’aime pas. Ici on transforme la réalité en une représentation qui est potentiellement fausse.

Suppression ou omission

Ce processus de modélisation nous pousse à retirer un élément de notre vécu et donc à appauvrir notre représentation. En thérapie, tout appauvrissement de notre modèle du monde est néfaste puisqu’il nous limite en quantité d’informations et donc en terme de choix. Le choix est primordial pour le bien être ainsi que pour notre liberté d’actions.

Exemple: Elle m’a invité et je ne sais pas quoi faire. Ici beaucoup d’informations sont manquantes. Plusieurs questions peuvent être posées pour enrichir le modèle.

  • Qui vous a invité?
  • Pour quand et pour où?
  • Vous ne savez pas quoi faire à propos de quoi exactement?
  • Comment elle vous a invité et dans quel but?

Le but va être de retrouver des informations manquantes par rapport à ce qui est dit.

La généralisation

Cette modification peut être soit négative soit positive. Les croyances aidantes et limitantes sont construites sur le principe de généralisation. C’est le fait de transformer une expérience en un événement répétable et toujours identique.

  • Toutes les femmes sont pareilles
  • C’est toujours la même chose
  • Je ne suis jamais content
  • Personne ne m’aime
  • Tout le monde m’insulte

Pour enrichir ce modèle, le but est de trouver un contre-exemple dans le vécu du sujet ou alors de vivre une expérience qui va à l’encontre de la croyance. Pour modifier des croyances, je vous invite à consulter le livre des thérapies cognitives et comportementales. Il y a des outils adéquates.

Dans quelle situation utiliser le méta-modèle?

Le méta-modèle est délicat à utiliser de par le fait qu’il faut reconnaître rapidement les types de modélisations de la personne dans son dialogue. Il peut être utiliser pour différentes choses.

En entretien clinique

Vu sa complexité et les types de questions qu’il comporte, il est utilisable en entretien clinique pour mieux cerner la demande du patient.

Pour imiter ou modéliser une personne

Son panel de questions permet d’être extrêmement précis sur la démarche d’une personne pour un comportement précis. Il permet de mettre en évidence la stratégie cognitive et comportementale d’une personne dans une situation donnée. Et donc par la suite de l’apprendre et de l’imiter.

Pour modifier un état

Poser les questions du méta-modèle permet de recréer un état particulier car vous verrez que lorsque vous utilisez cet outil, les gens font des recherches intérieurs et recréent par défaut des états.

Exemple pour la motivation:

  • C’est comment quand tu es motivé?
  • Qu’es que tu entends, vois, sens ou ressens?
  • Ça commence par quoi?
  • Qu’es que tu fais en particulier?
  • C’est où exactement dans le corps?
  • Qu’es qui ce passerait si tu l’amplifiais?

Pour le peu de fois où je l’ai utilisé, c’est très subtil de voir le changement d’état mais assez rapide et impressionnant. Lorsque vous commencez à comprendre le fonctionnement du méta-modèle, vous avez envie d’une chose, c’est amplifier les états des gens ou les modifier.

Pour l’hypnose

Lorsque vous faites de l’hypnose, vous utilisez le méta-modèle pour créer un état et guider la personne. En fait, en posant les bonnes questions, vous verrez que les gens peuvent rentrer en hypnose par eux même lorsqu’ils commencent à répondre à vos questions et qu’ils changent juste en réagissant à vos questions. Et ça c’est juste ENORME parce que c’est très rapide.

Les points forts du livre

Le livre est très précis sur l’utilisation du méta-modèle et bien étudié, il peut être un outil redoutable. Axé fortement sur la linguistique, il dissèque le langage dans les détails pour comprendre comment nous construisons des phrases et comment nous utilisons le langage.

Les points faibles

Le livre est très compliqué, je décrochais souvent. Je ne le recommande pas pour commencer à vous intéresser à la programmation neurolinguistique.

En bref

 

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